Quand les Uhlans passèrent la Loire
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Le 19 juillet 1870, humilié par la Dépêche d'Ems que venait de lui adresser Bismarck, Napoléon III déclarait la guerre à la Prusse. Très vite, les armées françaises allaient subir de graves revers qui conduisaient à la chute de Sedan, à la capture de l'Empereur et à la proclamation de la 3e République, le 4 septembre. Malgré la constitution d'un gouvernement de Défense Nationale, l'ennemi déferlait sur la France et Paris était bientôt assiégé. Dès le mois d'octobre, les uhlans, ces cavaliers prussiens de triste mémoire, allaient même franchir la Loire et pousser des avant-gardes dans les villages du sud de la Sologne.
C'est là que vivait François Turpin.
Dans l'insouciance de ses 20 ans, celui-ci avait tout pour être heureux : il aimait son travail de bouvier aux Granges Rouges, une modeste ferme solognote, il était amoureux fou de Marie, la jeune bergère de la métairie voisine, et il venait de tirer un bon numéro qui le dispensait de servir dans les armées impériales.
Et puis, soudain, tout bascula avec la déclaration de guerre. Incorporé au 19e Régiment de la Garde Nationale Mobile, jeté bien malgré lui dans le conflit, François allait faire son devoir jusqu'au bout, de la Sologne aux plaines de Beauce et de Châteaudun au siège de Paris.
Pendant ce temps, Marie vivra dans l'inquiétude, attendant obstinément le retour de son promis malgré l'arrivée des Prussiens qui réquisitionnent et pillent mais s'aventurent parfois bien imprudemment dans les marécages solognots habités de maléfices.
Président de la Région Centre, ancien enseignant, historien et romancier, Alain Rafesthain nous dresse un tableau authentique des traditions et des turbulences d'une époque méconnue.
Mieux qu'un ouvrage historique, ce roman tout en sensibilité et riche en rebondissements nous permet d'appréhender ce que furent pour les Français les années terribles 1870 et 1871